Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) concerne environ 5 à 7 % des enfants dans le monde (Polanczyk et al., 2007-2014). Lorsqu’il est associé à un trouble oppositionnel avec provocation (TOP), le quotidien des familles peut devenir un véritable défi.
Dans cet article, vous découvrirez :
🗣️ Ce qu’est le TOP et comment il se manifeste.
🔥 Ses conséquences sur la dynamique familiale.
⚙️ Les mécanismes qui l’expliquent.
🛠️ 5 outils pratiques et concrets pour retrouver plus d’apaisement et renforcer le lien avec votre enfant.
En fin de lecture, je vous présenterai le Programme Gouvernail, un accompagnement innovant basé sur les neurosciences 🧠 et le coaching parental 👥, que j’ai conçu pour aider les familles à transformer leur quotidien.

- Mieux comprendre le TOP
- Mieux agir face au TOP
- 5 outils pratiques pour survivre
- Pour aller plus loin
- Le Programme Gouvernail : une approche innovante

Murielle Favre
Consultante en optimisation pédagogique
Coach TDA-H
1. Mieux comprendre le TOP
1.1 Définition du TOP
Selon le DSM-5, le trouble oppositionnel avec provocation se caractérise par un mode persistant de comportements négativistes, hostiles et défiants envers les figures d’autorité.
Il se manifeste par au moins quatre des symptômes suivants, durant plus de 6 mois, et impactant le fonctionnement social, scolaire ou familial de l’enfant.

Critères symptomatiques :
- Perd souvent son calme.
- Est souvent susceptible ou facilement agacé par les autres.
- Se met souvent en colère et est souvent rancunier.
- Se montre souvent querelleur avec les adultes.
- Défie souvent activement ou refuse de se conformer aux demandes ou règles des adultes.
- Fait souvent délibérément des choses qui dérangent les autres.
- Est souvent méchant ou vindicatif.
👉 Le TOP résulte d’une interaction entre vulnérabilités cérébrales et influences environnementales. L’enfant n’est pas « mauvais » : il développe une stratégie de survie psychologique. Plus on agit tôt, plus il est possible de transformer cette dynamique négative en spirale positive.
1.2 Conséquences dans la vie familiale
Être parent d’un enfant avec un TDAH, ce n’est déjà pas simple. Quand un TOP s’y ajoute, le quotidien peut vite devenir un parcours du combattant 🥷 :
- conflits permanents
- routines perturbées
- sentiment d’impuissance, de culpabilité ou de solitude
Face à ces comportements, beaucoup de parents réagissent par plus d’autorité. Mais cette stratégie entraîne souvent l’effet inverse : plus de crises, plus d’opposition, et s’ensuit une spirale négative qui épuise toute la famille et conduit chacun vers un profond sentiment d’impuissance.
Il faut comprendre que le principal mécanisme en jeu activé dans un TOP est celui de la survie. Celui-là même est activé par des sous mécanismes dont voici les principaux ici.
1.3 Mécanismes en jeu
1.3.1 Mécanismes cérébraux

Grâce aux travaux de Catherine Gueguen notamment, on sait que le cerveau de l’enfant n’atteint sa maturité cérébrale et émotionnelle que vers l’âge de 25 ans voir au-delà.
🚨 Le cerveau d’un TDAH se développant de manière atypique et notamment plus lentement (cf: https://muriellefavre.ch/le-tda-h-en-imagerie-cerebrale/), la maturité cognitive et émotionnelle sera donc moins rapidement mature.
🧠 Le cortex préfrontal est le siège des fonctions exécutives. Ce sont les capacités mentales qui permettent d’analyser, réfléchir, élaborer, planifier, prendre des décisions et contrôler nos comportements. Il a notamment un rôle important dans notre représentation du monde.
Cette partie du cerveau ne perçoit pas directement l’environnement (perçu par nos sens), mais oriente, interprète, filtre et donne du sens aux perceptions selon :
- Notre expérience passée (mémoire),
- Nos attentes (anticipation),
- Nos émotions,
- Nos objectifs, croyances, valeurs.
Et :
- Décide où porter notre attention (attention dirigée),
- Évalue la signification émotionnelle d’un événement (avec l’amygdale),
- Régule notre réaction à ce que l’on perçoit en l’évaluant (régulation cognitive, sociale, comportement, émotions, inhibition),
- Construit une narration intérieure cohérente.
👉 En résumé :
Quand le cerveau est encore immature, l’enfant n’a pas encore de bonnes capacités de gestion des émotions et de gestion de son environnement, ce qui engendre un certain nombre de conséquences négatives. Ces conséquences crée une dynamique de relations dysharmonieuses.
🛠️ OUTILS : Écouter votre enfant avec empathie en reformulant ce qu’il vous dit aura un effet immédiat. Par exemple plutôt que dire :
« Tu dis toujours que tu ne fais pas exprès, mais je ne te crois pas ! Qu’est-ce qui ne va pas chez toi ? »
Dites :
« Ce que tu me dis, c’est que tu n’as pas pu te contrôler quand tu as tapé cet enfant. Ok je comprends que c’est difficile pour toi. Veux-tu m’en dire plus sur ce qui s’est passé avant ? Ne t’inquiète pas, nous allons trouver ensemble une stratégie pour éviter que ça ne se reproduise d’accord ? »
1.3.2 Mécanismes émotionnels

La colère est l’émotion qui se joue dans les comportements opposants. Comme toutes les émotions, elle est nécéssaire. La colère a permis à l’espèce humaine de survivre en faisant face à des menaces ou à des frustrations. Elle nous signale que quelque chose ou quelqu’un menace notre territoire physique ou psychologique, et permet donc ainsi de poser des limites en nous donnant l’énergie nécessaire pour nous défendre.
Lorsque le parent sent son territoire psychologique ( = ses valeurs, ses croyances) menacé par le comportement de son enfant, il va se mettre en colère contre lui pour lui signifier la limite. L’enfant se sentant à son tour menacé, peut-être même physiquement, va donc rétorquer pour préserver son intégrité physique et psychologique. Lorsque nous sommes en colère, nous avons inconsciemment peur que l’autre passe à « l’acte ». Cette peur va enclencher un mécanisme inconscient de « survie », ce qui engendre l’une des 3 réponses connues : se figer, fuir ou attaquer. Certains enfants se figent et d’autres attaquent puisque la fuite n’est généralement pas possible (certains fuguent malgré tout).
Les enfants opposants nous invitent à nous questionner sur nos modes éducatifs et les croyances qui les ont construites.

Certains parents vont se figer face à la colère impressionnante de leur enfant. Ils vont se tétaniser et ne réagiront pas pour se protéger. Se mettre en colère ou se tétaniser, dans les deux cas, les deux réponses sont problématiques. La colère renforce généralement l’opposition, et la tétanie donne un message d’indifférence à l’enfant. Ignorer la réaction d’un enfant lui envoie le message « Tu n’existe pas à mes yeux ». L’enfant va donc se manifester davantage et avec véhémence pour montrer son existence et affirmer son Soi.
Chez l’enfant TDAH avec TOP, la colère naît également d’un sentiment d’injustice. Les parents vont potentiellement renforcer ce sentiment par une stratégie de renforcement de l’autorité, qui sera vécue comme encore plus injuste.
Un facteur aggravant et malheureusement couramment utilisé est de ne pas n’expliquer les raisons des décisions qui sont prises dans la gestion familiale, et qui vont impacter l’enfant. L’idée derrière cette attitude est « C’est l’adulte qui décide et il n’a pas à rendre des comptes à ses enfants.«
Les besoins de l’enfant
Un autre aspect absolument incontournable, est que chaque émotion est liée à un besoin qui cherche à se manifester. Il est donc essentiel de comprendre les besoins impliqués dans le TDAH-TOP.
Voici les principaux besoins souvent liés à la colère :
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- Besoins de d’appartenance : sentir avoir sa place au sein de la famille et ne pas être considéré comme le « mouton noir »
- Besoin de considération : être considéré, reconnu, ne pas être humilié, jugé ou dévalorisé.
- Besoins de justice / équité : ressentir que la situation est juste ou équilibrée.
- Besoins de limites : protéger son intégrité physique, psychologique ou émotionnelle.
- Besoins d’autonomie et de compétence : pouvoir décider pour soi, ne pas se sentir contrôlé ou contraint.
- Besoins de sécurité : se sentir en confiance, protégé, à l’abri d’une menace.
- Besoins d’honnêteté / clarté : que la communication soit transparente, que les règles soient claires.
- Besoins de reconnaissance de ses efforts : voir ses contributions ou son implication prises en compte.
- Besoins de d’évolution : quand une situation qui dure devient insupportable ou étouffante.
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👉 En résumé :
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- La colère est une émotion normale et nécessaire pour se protéger et poser des limites
- Le cerveau du TDAH subit une dysrégulation émotionnelle en partie expliquée par l’immaturité cérébrale.
- La colère en lien avec le TOP vient du sentiment de menace et d’injustice et permet la préservation du Soi.
- Une autorité excessive ou des décisions non expliquées renforcent cette colère.
- la colère est l’alarme qui se déclenche quand quelque chose ne respecte pas nos besoins fondamentaux.
- L’enjeu est d’apprendre à identifier le besoin derrière cette émotion pour trouver une manière plus constructive de l’exprimer (programme Gouvernail).
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1.3.3 Mécanismes psychologiques

Le besoin de contrôle est très fort chez un enfant TDAH, car en raison des diverses difficultés qu’il rencontre (décrites plus haut), le sentiment de perte de contrôle peut s’intensifier. Pour reprendre le contrôle et préserver l’autonomie nécessaire à son développement, l’enfant va inconsciemment développer son opposition pour préserver son SOI. Une étude très intéressante à ce sujet est parue en 2009, menée par Cien Saude Colet (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21464542/).
Psychologiquement, les enfants avec trouble oppositionnel ont une hyper-sensibilité aux contraintes perçues, ce qui les fatigue beaucoup.
Les petits moussaillons ne percevant pas le monde de la même manière que les neurotypiques, leur réponse émotionnelle sera souvent peu adaptée.
Cette hyper-sensibilité est parfois associée à une hyper-sensorialité. Cela génère une énorme quantité d’informations à gérer, et crée une tension inconsciente mais constante. C’est la fameuse métaphore de l’élastique qui tend avec le risque de finir par rompre. La rupture, c’est lorsqu’il n’y a plus de confiance et plus de communication entre les parents et l’enfant, que les parents renoncent à persévérer faute de solutions efficaces, et que l’enfant se sent livré à lui-même. Les conséquences à long terme : mensonges, violence, dépendances, fugues, délinquance, etc.
L’enfant veut souvent coopérer pour être aimé de ses parents, mais il a besoin d’aide pour y arriver. Si l’aide dont il a besoin tarde trop à arriver ou arrive de manière inappropriée, l’envie de coopération va se tarir et le besoin de préserver son Soi deviendra encore plus grand ( = plus d’opposition).
Si à cela on ajoute la répétition des échecs qu’il va vivre, et des critiques de tout bord, la dévalorisation de soi va également s’aggraver, et la réponse oppositionnelle se renforcer.
👉 En résumé :
- L’enfant en opposition cherche inconsciemment à préserver son Soi et lutte pour sa survie psychologique.
- L’enfant en opposition doit gérer énormément d’informations, ce qui crée une tension interne telle une élastique qui va finir par rompre.
- L’opposition est un mécanisme de survie, qui généré de l’incompréhension par la société qui renvoie un feed-back négatif en permanence pour tenter de signifier qu’il faut changer, mais l’enfant n’a pas la maturité cérébrale pour faire ces ajustements.
1.3.4 Mécanismes environnementaux

Le trouble oppositionnel avec provocation (TOP) ne résulte pas uniquement de facteurs internes (psychologiques, cérébraux et émotionnels) de l’enfant : l’environnement joue un rôle très important dans l’apparition et le maintien des comportements oppositionnels.
Plusieurs études récentes montrent que l’environnement — qu’il soit physique (pollution, espaces verts), familial, ou scolaire — a un impact significatif sur le développement et la sévérité du TDAH, et peut moduler la présence ou l’intensité des symptômes oppositionnels (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35144157/).
Voici les principaux mécanismes environnementaux associés au TOP :
- Style parental et discipline
Nous en avons parlé précédemment, une discipline incohérente (parfois trop laxiste, parfois trop stricte) peut renforcer les comportements oppositionnels.
Une autorité perçue comme excessive ou injuste peut accentuer le sentiment d’injustice chez l’enfant, tout comme le manque d’explications ou de communication sur les règles renforce la rébellion.
- Modélisation et apprentissage social
- Les enfants apprennent par observation : un environnement où les conflits sont fréquents ou résolus par la colère peut normaliser l’opposition.
- Les comportements opposants peuvent être renforcés par l’attention reçue lorsqu’ils provoquent une réaction chez les adultes.
- Stress familial et facteurs socio-économiques
- Le stress parental, les conflits conjugaux ou les difficultés financières augmentent la probabilité de comportements oppositionnels.
- L’instabilité du cadre familial (déménagements fréquents, changements d’école) peut générer des sentiments d’insécurité et un sentiment d’injustice chez l’enfant.
- Conséquences environnementales
- L’absence de conséquences claires ou cohérentes peut maintenir ces comportements.
- Influence des pairs et de l’école
Mon témoignage
J’ai fait 9 ans d’école à la maison avec mon fils. À 14 ans, il est retourné à l’école, car il avait besoin d’expérimenter le contexte scolaire du point de vue d’un jeune ado. Le bilan après un an, c’est qu’il a constaté que de voir des comportements inappropriés et violents en permanence induisait un changement de valeurs chez lui, de manière négative. Il avait un profond besoin de bienveillance, de respect et de justice, et à force de voir que ce monde lui renvoyait le contraire en permanence, il a commencé à devenir comme lui pour survivre…
Il est donc vraiment nécessaire de prendre en considération que :
- L’environnement familial et scolaire peut soit aggraver, soit atténuer les comportements selon le soutien et les stratégies pédagogiques utilisées, en fonction de la sévérité du TDAH et de ses comorbidités.
- L’expérience d’échec et de rejet par les pairs accroît la frustration et la provocation.
👉 En résumé :
- Les mécanismes environnementaux contribuent au développement du TOP.
- Un cadre familial cohérent contribue à la réduction des symptômes oppositionnels.
- On identifie 5 facteurs environnementaux qui influencent le développement du TOP : le modèle éducatif, la modélisation par l’exemple et les apprentissages sociaux, le stress familial, l’environnement, l’influence de l’école.
Résumé
Le trouble oppositionnel avec provocation (TOP) est un schéma de colère, de défi et d’hostilité envers une autorité non reconnue, ne faisant pas de sens pour l’enfant. Il résulte de vulnérabilités cérébrales, notamment un développement plus lent du contrôle émotionnel, et de facteurs environnementaux comme le style éducationnel parental ou le climat scolaire. Chez l’enfant, l’opposition devient une stratégie de survie psychologique de sauvegarde du Soi, souvent nourrie par un sentiment d’injustice et un besoin de contrôle. Dans la famille, cela génère une spirale de conflits et d’épuisement, surtout si l’autorité est excessive. L’environnement joue un rôle clé : il peut aggraver les symptômes ou, au contraire, aider à les apaiser. Une approche précoce, bienveillante et adaptée permet de soutenir l’enfant et ses parents, et de transformer cette dynamique.
2. Mieux agir face au TOP
5 outils pratiques pour survivre
Vous avez maintenant une meilleure compréhension du TDAH associé au trouble oppositionnel avec provocation. Il est temps de découvrir ensemble 5 outils de « la trousse de secours » pour mieux agir et transformer votre quotidien.

Les 5 outils pratiques du quotidien
- Nommer l’émotion avant de corriger le comportement 👉 « Je vois que tu es en colère » plutôt que « Arrête de crier ! ». Cela aide l’enfant à se sentir compris et réduit l’intensité de la crise.
- Offrir de l'aide 👉 « Est-ce que je peux t'aider ? » plutôt que "Mais arrête ! Ça suffit !". Proposer de l'aide à votre enfant montre que vous êtes empathique et que vous comprenez ses difficultés à gérer émotionnellement ce qui se passe.
- Ritualiser les moments difficiles 👉 Créer des routines visuelles ou ludiques (pictogrammes, minuteur, jeu du « chrono rangement »). Moins il y a d’improvisation, plus l’enfant se sent en sécurité et coopère.
- Valoriser 5 fois plus que l’on critique 👉 Chaque effort ou mini-victoire doit être remarqué : « Merci d’avoir essayé », « Bravo pour ton calme ». Le renforcement positif nourrit l’estime de soi et réduit le besoin de s’opposer.
- Prendre des pauses pour soi 👉 Quand le conflit monte, il vaut mieux dire « Je prends 5 minutes pour respirer car je sens que je ne contrôle plus mes émotions. » que de céder ou de crier. Modéliser l’auto-régulation aide l’enfant à apprendre par imitation.
3. Pour aller plus loin
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